Dans le cadre de sa Tournée Républicaine dans la province du Haut-Ogooué, le Président de la Transition, le Général de Brigade Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA, a officiellement lancé les activités d’exploitation du complexe minier de Baniaka. Ce complexe polymétallique, dont REMINAC, filiale de l’australien GENMIN est détentrice du permis d’exploitation pour le minerai de fer, marque le début d’une phase déterminante pour le développement de l’industrie minière nationale.
Lors de cette visite, le Président de la Transition, le Général de Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA et la Première Dame, Zita OLIGUI NGUEMA étaient accompagnés des membres du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI), du gouvernement et a été accueilli par Monsieur Patrice RAIMBAULT, directeur des Relations gouvernementales de GENMIN et Monsieur Jude Désir – Céleste N’GWA – EMANE, Directeur général de la Société Equatoriale des Mines (SEM). Ensemble, ils ont pu apprécier l’énorme potentiel de Baniaka, prêt à devenir une mine de fer commerciale de grande envergure. Avec une estimation de 750 millions de tonnes de ressources minérales de fer certifiées et un potentiel global approchant les 4 milliards de tonnes, ce projet représente une avancée majeure pour l’industrie minière gabonaise.
La première extraction de minerai de fer est prévue pour fin 2025, marquant ainsi le début d’une nouvelle ère de prospérité pour la région. Monsieur Patrice RAIMBAULT, directeur des Relations gouvernementales de GENMIN et vice-président de l’Union minière du Gabon (UMIGA), a fait noter que seulement 18% du potentiel a été systématiquement étudié, avec près de 46 km de forage déjà réalisés. Ce projet créera 700 emplois directs et plus de 2 000 emplois indirects, grâce à l’approvisionnement local en biens et services.
REMINAC prévoit une production minière de 5 millions de tonnes de minerai de fer par an, avec un chiffre d’affaires estimé à plus de 330 milliards de francs CFA. À terme, la mine de Baniaka sera reliée au chemin de fer Transgabonais par une voie ferrée de 65 km, permettant d’augmenter la production à 10 millions de tonnes par an, voire jusqu’à 29 millions de tonnes avec de nouveaux investissements.
Garante des actifs de l’État dans le secteur minier, la Société Équatoriale des Mines se positionne pour sa part comme un acteur clé dans l’exploitation de l’or de Baniaka. Cet engagement ambitieux promet non seulement de dynamiser l’économie locale mais également de générer une multitude d’emplois. La SEM se réjouit du démarrage de ce projet stratégique, au regard du fort potentiel minéral de la région et des bénéfices qui en découleraient aussi bien sur les plans socio – économique que des infrastructures.