Le 08 avril dernier, dans le cadre de l’émission Un projet, un candidat diffusée sur la chaîne nationale, le candidat à l’élection présidentielle du 12 avril — devenu depuis Président élu de la 5e République — s’est exprimé sur plusieurs grands enjeux nationaux. Parmi les sujets abordés, la question de l’orpaillage illicite a retenu toute l’attention, tant par sa gravité que par la réponse ferme et structurée apportée par le candidat.
Interrogé sur cette problématique, le futur Président a rappelé, avec assurance, son passé d’ancien militaire aguerri. Fort de cette expérience, il a affirmé maîtriser les rouages sécuritaires, économiques et géostratégiques de l’orpaillage clandestin. Ce savoir, a-t-il souligné, a directement orienté sa vision de la gestion du secteur minier artisanal.
C’est dans cette logique qu’il a indiqué avoir donné instruction, dès les premiers mois de sa stratégie, à la Société d’État des Mines (SEM) pour la mise en place de comptoirs officiels de collecte d’or et de diamant à travers le pays.
Les comptoirs de collecte : un outil stratégique
Le Président a insisté sur le rôle crucial que jouent ces comptoirs dans la régulation et la transformation du secteur minier. Loin d’être de simples points d’achat, ces comptoirs incarnent une véritable volonté politique de restaurer l’ordre, de sécuriser les ressources et de redistribuer équitablement les richesses du sous-sol national.
Sur le plan économique, les comptoirs permettent de capter la production artisanale et de l’intégrer au circuit formel. Cela se traduit par une augmentation des recettes publiques, une meilleure traçabilité des minerais, et une transparence accrue dans les transactions.
Sur le plan sécuritaire, ils contribuent à couper l’herbe sous le pied des réseaux mafieux et criminels qui exploitent l’orpaillage illégal pour financer des activités illicites. Les zones sensibles deviennent ainsi plus stables, plus sûres et plus contrôlées.
Sur le plan social, ces structures offrent aux orpailleurs un cadre légal pour exercer leur activité. Ils bénéficient de prix justes, d’une reconnaissance de leur métier et de meilleures conditions de travail.
Enfin, sur le plan environnemental, l’encadrement de l’exploitation artisanale permet de réduire les dégâts écologiques causés par l’extraction sauvage et non contrôlée.
Par cette déclaration forte et ses actions concrètes, le Président élu de la 5e République démontre sa volonté d’en finir avec le désordre dans le secteur minier, et de faire de l’exploitation des ressources naturelles un levier de développement, de paix et de prospérité partagée.