Les Administrateurs, la Direction générale et l’ensemble des personnels de la Société Equatoriale des Mines (SEM) ont mis à profit les journées du 25 et 26 avril 2024 pour faire une évaluation exhaustive de l’ensemble de ses instruments de gouvernance.
Sous la houlette de Monsieur Alilat ANTSELEVE OYIMA, le Conseil d’Administration s’est réunie le 25 avril dernier afin d’examiner la mise en œuvre des orientations du conseil tenu le 6 février. Dans le même temps, il devait procéder à la validation de l’exercice budgétaire devant conduire à l’exécution des objectifs 2024 de la SEM. « Nous nous sommes prêtés à cet exercice pour analyser l’état financier de notre société afin de pouvoir lui donner un budget dans le cadre de l’exécution de ses activités », a déclaré le président du Conseil d’Administration de la Société Equatoriale des Mines.
Sur instruction du Conseil d’Administration, Monsieur Werbert MOUSSOUNDA NGOUMBA, le Directeur général, l’ensemble des administrateurs du groupe SEM ainsi que leur personnel ont durant la journée du vendredi 26 avril 2024 bénéficié d’un séminaire de formation sur « les rôles et prérogatives des organes de direction ». L’Acte uniforme de l’OHADA, les meilleurs principes du G20 et de l’OCDE en rapport avec le cadre d’évolution du conseil d’administration ont fait l’objet d’une attention particulière.
Cet atelier était un rappel pour permettre à « chaque administrateur, chaque dirigeant de savoir quelles sont ses prérogatives, l’étendue de ses missions, ce qu’il peut faire, ce qu’il ne peut pas faire ». Notamment, parce qu’il est nécessaire d’éviter au maximum de faire face à des « risques de non – conformité ». Une situation qui peut conduire à l’invalidation des décisions ou des délibérations du conseil d’administration.
Cependant, ce séminaire sur « la différenciation des pouvoirs et des responsabilités » de chaque entité dans la gouvernance de la Société Equatoriale des Mines, a été une occasion pour l’ensemble de son staff de réviser les fondamentaux et de pouvoir trouver une jonction pertinente entre le « régime spécifique » de l’entreprise, en qualité d’organisme économique étatique, et les normes communautaires OHADA afin d’éviter les confusions dans l’exercice de leurs fonctions.
Animé par le Pr. Jean – Claude JAMES, le séminaire à l’adresse du directoire et le personnel, les participants ont dit toutes leur satisfaction quant à la bonne compréhension des petites subtilités juridiques qui auraient pu les conduire à mener des actions contraires aux missions dévolues aux uns et aux autres.